Décembre sous le soleil de Tanzanie

c’est le temps des bilans, des retrouvailles et des rêves d’avenir.

En Tanzanie, l’année scolaire ne suit pas le même rythme qu’en France. Ici, elle commence en janvier et se termine en décembre, suivant le calendrier civil. Les élèves font donc leur « rentrée » juste après les fêtes de fin d’année, quand les Français préparent la galette des rois !L’année est découpée en trois trimestres, séparés par de courtes pauses : une en avril, une en août, et une plus longue en décembre.

Des vacances de fin d’année sous le soleil

En ce mois de décembre, pendant que l’Europe s’enveloppe dans le froid, les enfants tanzaniens profitent des grandes vacances. Elles durent généralement de début décembre à mi-janvier. Pour beaucoup d’élèves, c’est un moment de retour au village, de retrouvailles familiales et de participation aux travaux agricoles. D’autres aident à la maison, s’occupent des plus petits, ou participent à des activités communautaires organisées par les paroisses ou les associations locales.

Examens et transitions

Avant de pouvoir souffler, les élèves doivent passer leurs examens de fin d’année, très importants en Tanzanie. Chaque niveau se conclut par une évaluation nationale, et certains passages sont particulièrement décisifs :

• en Standard 7 (fin du primaire), un examen détermine l’entrée au collège ;

• en Form 4 (fin du collège), un autre sélectionne ceux qui pourront poursuivre au secondaire.

  
  

  Ces examens, souvent redoutés, marquent la fin d’un cycle et la fierté des familles quand leurs enfants réussissent.

Un système plus exigeant qu’il n’y paraît

Contrairement à la France, où la scolarité est plus progressive et inclusive, le système tanzanien repose sur une forte sélection. Les classes sont souvent surchargées parfois plus de 100 élèves pour un seul enseignant et les manuels se partagent à plusieurs. Malgré ces conditions, les enfants font preuve d’une étonnante motivation. Les vacances sont donc un moment précieux pour reprendre des forces, mais aussi pour rêver : rêver d’un futur meilleur, de poursuivre ses études, d’obtenir un métier, d’aider sa famille.

À la veille des fêtes, les écoles ferment, les chants résonnent, les sourires s’échangent. La fin d’année, ici, n’est pas seulement synonyme de repos : c’est aussi une période d’espérance et de gratitude, où l’on mesure le chemin parcouru malgré les difficultés.

Et pour Partage Tanzanie, c’est le moment de se réjouir avec les enfants : de leurs progrès, de leur courage et des portes qu’ouvre l’éducation, cette clé précieuse vers la dignité et la liberté.